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Gauches d'auteur(e) - CopyLeft

 

  Le copyleft est la possibilité donnée par l'auteur d'un travail soumis au droit d'auteur (œuvre d'art, texte, programme informatique, etc.) de copier, d'utiliser, d'étudier, de modifier et de distribuer son œuvre dans la mesure où ces possibilités restent préservées.

L'auteur n'autorise donc pas que son travail puisse évoluer avec une restriction de ce droit à la copie, ce qui fait que le contributeur apportant une modification (une correction, l'ajout d'une fonctionnalité, une réutilisation d'une oeuvre d'art, etc.) est contraint de ne redistribuer ses propres contributions qu'avec les mêmes conditions d'utilisation. Autrement dit, les créations réalisées à partir d'éléments sous copyleft héritent de cette caractéristique.

[source : Wikipédia]

  Vous avez le droit de copier ces œuvres pour votre usage personnel, pour vos amis ou pour n’importe qui et quelle que soit la technique employée (photocopie, impression, copie de données numériques…).

  Vous pouvez diffuser librement les copies (conformes ou modifiées) de ces œuvres, quel que soit le support, quel que soit le lieu, à titre onéreux ou gratuit, à condition :

  • d’indiquer le nom de l’auteur(e) de l’œuvre originale et de ses dérivés dont vous vous êtes servi ;
  • d’indiquer où l’on peut avoir accès aux originaux ;
  • de joindre une copie de la licence copyleft (ou de notifier précisément où se trouve cette licence) ;
  • et si la copie est faite en vue d'une reproduction cédée à titre onéreux (livre ou syllabus de cours), d'en faire la demande expresse à l'auteur de l'œuvre originale en lui envoyant une copie du produit dérivé destiné à la vente.

Dans le cas présent, nous suggérons, en cas de référence à un de nos exercices de comptabilité :

  Vous avez la liberté de modifier les copies des originaux en partie ou dans leur intégralité, cependant vous ne pouvez revendiquer être l’auteur(e) de l’œuvre originale, ni revendiquer que ces modifications ont été faites par quelqu’un(e) d’autre.

  Tous les dérivés de ces œuvres doivent demeurer libres, c’est pourquoi il ne vous est pas permis d’intégrer les originaux dans une autre œuvre qui ne serait pas soumis à cette licence.

Une exposition de logos Copyleft ici.

 

Nous ne suivons pas à la lettre les dispositions de CREATIVE COMMONS. Cependant, nous en défendons l'esprit et proposons cette alternative à ceux qui souhaitent partager leur œuvre, sans être aussi strict que le COPYRIGHT, mais aussi sans être aussi démuni qu'avec le DOMAINE PUBLIC. Bonne lecture. [source : http://creativecommons.org/]

CREATIVE COMMONS a la volonté de définir et de combler le spectre des possibilités qui existent entre le "COPYRIGHT" complet (tous droits réservés) et le "DOMAINE PUBLIC" (aucun droit). Leur licence vous permet de sauvegarder vos droits d'auteur tout en permettant certains usages de vos créations. Ils vous permettent de partager vos oeuvres et de garder certains droits sur celles-ci.
Lorsque vous créez une oeuvre, la loi la protège automatiquement par un "COPYRIGHT" complet (tous droits réservés), que vous y ayez placé le sigle © ou non. Ceci est un bon choix pour quiconque veut garder un contrôle total sur son oeuvre ; mais qu'en est-il pour tous ceux qui souhaitent partager leur création, moyennant certaines conditions ?
Les licences de CREATIVE COMMONS ont été créées pour ces gens-là, ceux qui comprennent que le progrès et les nouveautés ne peuvent qu'émaner de ce qui existe aujourd'hui.
Chaque licence de CREATIVE COMMONS permet au monde entier de distribuer, montrer, copier et relayer sur le net, vos oeuvres, à la seule condition de respecter les volontés de l'auteur sur celles-ci.
CREATIVE COMMONS permet de définir quatre options sur les oeuvres déposées. La première est le "ATTRIBUTION REQUIREMENT" ou "obligation d'attribution". Imaginons que je sois Matt, un photographe "en pleine croissance" et que je souhaite que mes productions et mon nom soient connus dans le monde entier... L'option d' "obligation d'attribution" permet à chacun de distribuer librement mon travail, tant que mon identité, mon travail et mes droits sont respectés.
Ainsi, si Ignacio visite mon site, il sait qu'il peut faire usage de mes photos, sans m'en demander l'autorisation, à condition de respecter l' "obligation d'attribution" de CREATIVE COMMONS. Il peut employer mon travail, voire le reproduire, s'il indique clairement mon nom et les coordonnées de ma licence d'attribution.
Une autre option accordée par CREATIVE COMMONS et l'auteur dun travail est le "NO COMMERCIAL USE" ou "pas d'usage à titre commercial". Cette option me permet de partager mon travail avec toute personne qui ne puisse pas retirer un avantage commercial de mes travaux. Si quelqu'un souhaite faire un usage commercial de mes photos, il doit m'en demander une autorisation écrite préalable. Cela signifie que je pourrais lui demander une participation au bénéfice qu'il en retirerait !
Ainsi, si Ezra, un brave enseignant, souhaite placer une de mes photos sur le site de sa classe, il peut le faire sans m'en demander l'autorisation, mais il DOIT cependant noter mes coordonnées (et ma licence), pour que chacun puisse savoir s'il peut ou ne peut pas faire usage de mes travaux, et à quelles conditions.
D'un autre côte, imaginons que Miranda souhaite inclure mes photos dans une revue qu'elle édite pour la vendre... puisqu'elle gagnera de l'argent en employant mes photos, elle doit obtenir mon autorisation avant d'éditer sa revue... autorisation qui pourrait être payante ou libre selon mon humeur.
Une troisième option offerte par CREATIVE COMMONS est le "NO DERIVATE WORKS" ou "pas de travaux dérivés". Ceci permet de reproduire ou distribuer mes photos... mais seulement si mon travail n'est pas modifié ni altéré... pas question d'en faire des photos "noir et blanc", ni de pâlir la photo pour en faire un fond d'écran. Je peux choisir cette option si je souhaite qu'on n'apporte aucune modification à mes photos...
Imaginez que Maya soit passionnée de scrapbooking et souhaite employer une de mes photos sur un collage actuel... Puisque mes photos étaient offertes avec l'option "NO DERIVATIVE WORKS" de CREATIVE COMMONS, Maya doit me contacter pour avoir ma permission de cet usage-là. Par contre, elle aurait pu copier et distribuer mes photos sans modifications.
Une dernière option offerte par CREATIVE COMMONS est le "SHARE ALIKE". Cette option exige que toute personne qui utilise une de mes photos ou la modifie, offre son travail (comprenant une partie du mien) dans les même conditions que je lui ai permis d'utiliser. Par exemple sous les conditions "SHARE ALIKE", mais aussi "ATTRIBUTION REQUIREMENT" et "NON COMMERCIAL USE".
Dans ces conditions-là, Maya pourrait utiliser et modifier mes photos dans son scrapbooking. Mais elle ne pourra offrir son travail qu'en exigeant de mentionner nos coordonnées, qu'en refusant d'en tirer un profit quelconque (sauf autorisation de ma part) et qu'en permettant de faire usage de SON travail en formule "SHARE ALIKE".
Voilà les quatre options de base qu'offre CREATIVE COMMONS. Toute combinaisons de ces options est également possible, ce qui vous donne onze possibilités pour répondre au mieux à votre choix.
Mais, si vous souhaitez abandonnez tous vos droits d'auteur, sans aucune condition, CREATIVE COMMONS peut référencer votre travail comme appartenant au "DOMAINE PUBLIC" (aucun droit). Cette option n'est pas une licence, mais une déclaration simple signifiant "faites ce que vous voulez de mon travail".
Nous espérons qu'avec toutes ces possibilités, CREATIVE COMMONS vous aura aidé à partager à votre meilleure convenance, tous vos types de travaux et de créations, quel qu'en soit le support. Comme annoncé au départ, leurs licences vous permet de sauvegarder vos droits d'auteur tout en permettant certains usages de vos créations. Elles vous permettent de partager vos oeuvres et de garder certains droits sur celles-ci.