Dico économique, financier
et social
B...
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départ lexique   |  

 

 

 

 B2B :
Abréviation de Business to Business (prononcer "bitoubi"!) Dans la nouvelle économie , le B2B est constitué par toutes les opérations économiques et commerciales auxquelles se livrent les professionnels entr'eux, par opposition au B2C. 

 B2C :
Abréviation de Business to Consumer (prononcer "bitouci"!) Dans la nouvelle économie, le B2C est l'ensemble des opérations économiques et commerciales auxquelles se livrent les entreprises avec leur client (consommateurs) . 

 Babyboom :
Terme utilisé pour évoquer la brusque et importante augmentation du nombre de naissances dans les pays Européens (notamment la Belgique), au lendemain de la 2e guerre mondiale.
Après une baisse spectaculaire de la fécondité, une reprise s'est produite en Belgique depuis quelques années. On parle même quelquefois de "mini baby-boom".

 Badwill :
Le Badwill est un terme anglo-saxon désignant la différence négative entre le prix payé pour l'acquisition d'une entreprise et sa valeur d'actif net. La Belgique n'admet pas l'enregistrement comptable d'un badwill, mais elle accepte le goodwill comme immobilisation financière et donc amortissable.

 Bail :
Convention de location pour une durée déterminée. Par extension, somme due pour cette location (droit).

 Bailleur de fonds :
Personne qui apporte de l’argent, qui finance. Personne qui prête de l’argent à un taux usuraire.

 Balance commerciale (X-M) :
En Comptabilité nationale, document qui comptabilise l'ensemble des exportations et des importations au cours d'une période donnée.
Il y a :
+ déficit de la balance si les importations sont supérieures aux exportations ;
+ excédent de la balance si les exportations sont supérieures aux importations.
La seule balance qui soit officiellement appelée commerciale récapitule, dans la balance des paiements, les importations (franco à bord, FAB) et les exportations (FAB) de marchandises. Elle rend compte du solde commercial. Elle est excédentaire lorsque les exportations excèdent les importations. Cependant, il n 'est pas toujours aisé d 'interpréter le solde obtenu qui ne reflète pas l'intensité des échanges entre le pays et le reste du monde. Il n 'est ainsi pas nécessairement avantageux pour une économie d 'avoir un solde positif et des flux faibles (signe d 'un ralentissement des échanges mondiaux) qu 'un solde négatif issu de flux importants.

 Balance des Paiements :
En Comptabilité nationale, document comptable retraçant l 'ensemble des règlements entre un pays et un ou plusieurs autres pays.;

 Balance des invisibles :
En Comptabilité nationale, enregistre les opérations suivantes :
- échanges de services : transports et assurances, échange de technologies (grands travaux, coopération, brevets...), intérêts et dividendes des capitaux placés à (ou par) l'étranger, voyages (tourisme), etc. ;
- transferts unilatéraux : transferts d'économies des travailleurs (étrangers immigrés en Belgique, ou Belges émigrés à l'étranger), aides publique et privée aux pays en développement, etc. ;

 Balance des transactions courantes :
En Comptabilité nationale, regroupe la balance commerciale et la balance des invisibles. Les opérations marquées d'un "+" se traduisent, pour la nation, par une entrée de de devises (monnaies étrangères) et les opérations marquées du signe "-" par une sortie de sorties de devises ;
Le solde de la balance courante est la somme de l'excédent (ou déficit) commercial d 'un pays, du montant des revenus d'investissement payés à (ou reçus) des étrangers et des transferts nets (par exemple les salaires transférés chez eux par des travailleurs émigrés).
C 'est aussi la différence entre l'épargne d 'un pays et son investissement.
C 'est enfin la variation des créances et droits d 'un pays sur le reste du monde. Le solde est calculé en ajoutant à celui de la balance commerciale le solde des "invisibles" qui comprennent pour l'essentiel les services "liés au commerce extérieur" (assurance, transports), ceux "liés aux échanges de technologie" (redevances sur brevets, recettes d'ingénierie &), les intérêts, les "voyages" et les transferts unilatéraux (aide publique, envois de salaires &). Le poste "autres biens et services" qui permet l'enregistrement des biens dont la nature rend plus difficile leur distinction entre service et marchandise vient compléter cette balance.

 Balance financière :
Agrégat de la comptabilité nationale. C’est la contrepartie monétaire du compte financier et du compte de transactions courantes.

 Bancarisation :
Mesure de l'importance de la population ayant un compte en banque. Par extension, on parle de multibancarisation, lorsque des personnes sont clientes de plusieurs banques.

 Bancontact :
Système de carte de paiement (carte de débit) avec un numéro de code secret qui permet :
- de retirer de l'argent à un distributeur de Banksys en Belgique ou sur les réseaux équivalents affiliés à Eufiserv dans toute l'Europe ;
- d'effectuer des paiements électroniques dans les magasins ;
- de faire le plein d'essence.
Le réseau BCT est géré par la SA Banksys. 

 Bank Card Company :
Société qui gère pour le compte des banques les systèmes de paiement liés aux deux plus grands réseaux de cartes de crédit en Belgique : Visa et Eurocard-Master Card.

 Banking school :
ou principe de banque. Théorie selon laquelle la monnaie doit être émise par la Banque Centrale librement pour servir les besoins des agents en monnaie, sans qu'il n'existe une couverture stricte des billets émis, par une quantité d'or détenue par la Banque Centrale.
Thomas Tooke était le chef de file de cette école du XIXe siècle. Il était opposé à la currency school de Ricardo. Dans cette logique, la monnaie est endogène. C'est une vision plutôt keynésienne de la création de monnaie. Voir diviseur de crédit.

 Banque :
établissement qui reçoit des fonds du public, effectue des opérations de crédit et met à disposition de la clientèle ou gère de moyens de paiement. Pour pouvoir exercer ces activités, une banque doit obtenir une autorisation du Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement.
(sources : « Loi bancaire » du 24/01/84, Dictionnaire de la Bourse et des termes financiers, O. COISPEAU, éditions SEFI - 1997) 
Organisme dont la vocation est de recueillir les dépôts du public (à vue ou à terme), de gérer ces dépôts, et de les utiliser comme support de crédit aux entreprises et aux particuliers (ce qui engendre la création de monnaie scripturale), d'effectuer diverses opérations pour leurs clients (location de coffres, gestion de portefeuilles, conseils financiers...).

 Banque centrale :
institut d'émission de monnaie d'un pays. 
établissement qui, dans un état, est chargé en général de l'émission des billets de banque et du contrôle du volume de la monnaie et du crédit. Les banques centrales disposent de différents instruments pour mettre en Suvre leur politique. Les taux d'intérêt (via les opérations d 'open market, les facilités permanentes et les réserves obligatoires) représentent leur principal instrument. (voir aussi : BNB)

 Banque Centrale Européenne :
(BCE) abbréviation de la Banque Centrale Européenne est considérée comme la "banque des banques centrales européennes".
à l'intérieur du système Euro, la politique monétaire est principalement déterminée par la BCE.
La Banque centrale européenne est responsable de la politique monétaire européenne. Au sein de la zone Euro, les banques centrales nationales conservent certaines attributions : elles sont responsables de la mise en Suvre des politiques monétaires nationales, continuent d'exercer leurs missions vis-à-vis du secteur bancaire...
La Banque centrale Européenne est indépendante au regard des institutions politiques. Elle n 'a pas de compte à rendre, contrairement à son homologue américaine (Federal Reserve) dont le président doit régulièrement répondre de sa politique devant le Congrès.
La direction journalière est effectuée par la direction : le président, le vice-président, ainsi que les 4 directeurs, qui sont nommés par le conseil des ministres de l'Union Européenne pour une période de 8 ans non renouvable.
L'orientation générale de la politique "monétaire", ce compris les objectifs intermédiaires (quantité de monnaie, les taux, la liquidité) sont déterminés tous les 15 jours lors du conseil d'administration, qui regroupe la direction de la BCE et les gouverneurs des banques centrales des Etats membres.
Leurs objectifs dans l'article 2 du traité de l'Union Européenne : stabilité des prix, ainsi que la politique générale de l'union.
La politique économique générale consiste à :

 Banque de second rang :
Dans un système bancaire hiérarchisé, une banque de second rang est un établissement qui émet sa propre monnaie scripturale qu'elle doit être capable à tout moment de convertir dans la monnaie de la banque centrale qui est la seule à avoir cours légal. Une banque de second rang est soumise à la contrainte de refinancement.
Elle assure quatre fonctions : gestion des dépôts publics, création de monnaie scripturale, gestion des moyens de paiement et octroi de crédit.
Chaque banque de second rang dispose d'un compte à la banque centrale ; c'est par l'intermédiaire de ces comptes que se règlent les dettes entre banques de second rang (chambre de compensation).

 Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement :
voir "Banque mondiale"

 Banque Européenne de Reconstruction et de Développement :
voir BERD

BERD : (Banque Européenne de Reconstruction et de Développement)  : Banque internationale publique, créée à l'initiative de la France et de la CEE, et destinée à financer tout projet public ou privé contribuant au passage, en Europe de l'Est, d'une économie centralisée à une économie de marché. Fonctionnement depuis 1991. Siège à Londres. Son capital est souscrit par les pays capitalistes développés et par les pays bénéficiaires de l'Europe de l'Est.

 Banque mondiale :
Créée en 1944 lors des accords de Bretton-Woods, c'est la principale institution d'aide au développement (elle oeuvre pour le financement de grands projets dans les PED [= pays en développement]).

 Banque universelle :
C'est une banque dont les activités comprennent : les activités bancaires traditionnelles dépôts et crédits, les activités dans le domaine de l'investment banking (corporate finance, opérations sur titres), de la gestion de patrimoines et éventuellement des assurances.

 Banqueroute :
Infraction commise par un commerçant ou le dirigeant d 'une personne morale qui ne peut plus payer ses dettes en raison de fautes commises (fausses factures, faux en écritures...).

 Baromètre :
On dit souvent de la bourse qu'elle est un "baromètre" de l'économie. En effet, les cours boursiers sont très sensibles aux événéments politiques, sociaux, économiques, ...
Quand la bourse se porte bien, cela signifie que les anticipations sont bonnes. On peut conclure que, si le cours boursiers sont stables ou en progression, les opérateurs ont relativement confiance en l'avenir.

 Raymond Barre :
(1924-....) économiste, universitaire, homme politique français. Il peut être considéré comme un libéral non dogmatique, partisan d'une utilisation pragmatique de tous les acquis de la science économique.
Dans son "manuel d'Economie Politique", il reprend les critiques de R. ARON et J. SCHUMPETER à l'égard du marxisme (la théorie de la valeur travail est "morte et enterrée"), mais il n'en qualifie pas moins les hypothèses de départ de MARX de légitimes et d'éclairantes.
"L'économie politique est la science de l'administration des ressources rares dans une société humaine. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l'aménagement onéreux du monde extérieur en raison de la tension qui existe entre des désirs illimités et les moyens limités des agents économiques".

 Barrières à l'entrée :
Terme qui désigne tout obstacle à l'entrée sur un marché par un producteur concurrent du ou des producteur(s) en place et qui rend cette entrée difficile voire impossible. Ce peut être des coûts irrécupérables élevés pour tout nouvel entrant, une technologie dont la maîtrise est indispensable, une politique tarifaire agressive de la part des entreprises en place. Ces barrières à l'entrée restreignent la concurrence effective sur un marché.

 Barrières non tarifaires :
Ensemble des mesures protectionnistes autres que les tarifs douaniers. Les barrières non tarifaires incluent les restrictions quantitatives telles que les prohibitions, les quotas (ou contingentements) et les accords d'autolimitation. Des pratiques indirectes telles que les normes techniques et industrielles, les normes sanitaires, les procédures administratives longues et décourageantes etc. constituent également des barrières non tarifaires.

 Base monétaire :
La base monétaire (ou monnaie centrale) est la somme des engagements monétaires de la banque centrale vis à vis des agents non bancaires et des autres banques : billets en circulation, avoirs en monnaie scripturale dans les comptes de la banque centrale.

 Frédéric Bastiat :
économiste français (1801-1850). Il est surtout connu pour avoir repris sous une forme claire et élégante les grands principes des théories classiques. Il se distingue toutefois par quelques originalités : l'importance qu'il accorde aux services et sa conviction qu'il existe des rendements croissants dans l'agriculture et dans l'industrie. C'est donc un libéral optimiste, contrairement par exemple à Ricardo.

 Eugen Von Böhm Bawerk :
économiste autrichien (1851-1914). Il apporte aux théories marginalistes une dimension temporelle. Sa théorie est en effet fondée sur l'idée que les individus ont une préférence pour le présent, ce qui conditionne toute sa théorie du capital, justifiant ainsi l'intérêt et le profit. On lui doit également la notion de "détour de production", désignant les biens intermédiaires dont le nombre a tendance à augmenter, allongeant ainsi le processus de production dans le but de le rendre plus productif.

 BC :
abréviation de Bancontact

 BCC :
abréviation de Bank Card Company

 BCE :
voir Banque Centrale Européenne

 Bel 20 :
Indice boursier constitué sur base les 20 actions principales cotées sur la Bourse de Bruxelles. 
Valeur au 30/12/1990 : niveau 1 000,00
Valeur au 19/02/2004 : niveau 2 475,49
Valeur au 30/12/2005 : niveau 3 549,25
Valeur au 19/02/2006 : niveau 3 839,58
Valeur au 18/06/2007 : niveau 4 737,32
Valeur au 19/02/2008 : niveau 3 709,33
Valeur au 19/02/2009 : niveau 1 760,42
Valeur au 24/02/2011 : niveau 2 680,17
Valeur au 10/02/2012 : niveau 2 230,78
Valeur au 17/01/2013 : niveau 2 532,43
Valeur au 20/03/2015 : niveau 3 767,67
liste des 20 actions au 20/03/2015 : ABInvest, Ackermans & van Haaren, Ageas, BefImmo, Bekaert, Belgacom, bPost, Cofinimmo, Colruyt, Delhaize group, Delta Lloyd, D'Ieteren, Elia, GBL, GDF Suez, KBC group, Solvay, Telenet group hold, UCB, Unicore.

 Benchmark :
Portefeuille de référence vis-à-vis duquel il est possible de comparer le rentabilité et les risques du fonds. Le benchmark peut être composé d'un ou de plusieurs indices.

 Bénéfice :
Différence entre le prix de vente et le prix de revient ;
plus exactement, comptablement parlant, différence entre l'ensemble des produits et des charges, avant imposition et affectation du résultat

 Bénéfice brut :
Le bénéfice brut représente le bénéfice avant déduction des impôts et des amortissements

 Bénéfice courant :
Le bénéfice courant représente le bénéfice de l'exercice ordinaire d'une entreprise. Le bénéfice courant ne tient pas compte du résultat exceptionnel et est dès lors important pour l'estimation des résultats d'une entreprise.

 Bénéfice net :
Le bénéfice net représente le bénéfice après déduction des amortissements et des impôts.

 Bénéfice non distribué :
Partie des revenus qu’une entreprise met de côté et accumule, une fois qu’elle a réglé les dividendes. Ils apparaissent dans le bilan sous la rubrique des capitaux propres. On peut distribuer, sous forme de dividendes, une partie de ses revenus à ses actionnaires et conserver le reste comme bénéfices non distribués.

 Bénéfice reporté :
C’est la partie du bénéfice qui n’a pas été distribué et qui n’a reçu, au terme de l’exercice, aucune affection particulière.
Dans un bilan, le bénéfice reporté est la somme de tous les bénéfices reportés depuis que l'entreprise existe.

 Bénéficiaire :
Toute personne qui bénéficie d'un avantage, d'un privilège, d'un droit.

 Bénéficiaire d'inventaire :
Lorsqu'une succession comprend plus de dettes que d'avoirs, les héritiers peuvent la refuser. Lorsqu'on ne sait pas précisément s'il y a plus d'avoirs que de dettes, les héritiers peuvent accepter l'héritage « sous bénéfice d 'inventaire ». Il s'agit d'un droit d'option qui permet à l'héritier d 'accepter sa part sans jamais devoir payer les dettes du défunt pour un montant supérieur à sa part.

 Besoin :
sentiment de manque fondé sur le désir de posséder tel ou tel bien, d'obtenir tel ou tel service. Il y a plusieurs types de besoins : 
- le besoin primaire (physiologiques ou élémentaires) : un besoin primaire est un manque ressenti par un individu,  dont la satisfaction est indispensable à la vie : manger, boire, se protéger... ; leur satisfaction est essentielle à la survie, ils ont une origine biologique 
- le besoin social, secondaire, psychosociologique :
un besoin est social quand sa satisfaction est rendue nécessaire par l'appartenance à une société ou à un groupe de société ; leur satisfaction n'est pas vitale, mais apporte un mieux-être. 
Attention, beaucoup d'auteurs ont tendance à définir le manque par le geste à poser pour satisfaire ce manque :

Pour définir la sensation de manque, ils disent :

j'ai faim
je suis fatigué
je sens mauvais
je suis malade...

besoin de manger
besoin de dormir
besoin de se laver
besoin d'appeler le médecin...

 

 Besoins économiques :
Exigences et désirs que les gens peuvent satisfaire en consommant des biens ou des services qu'ils achètent au prix du marché.
Sentiment d'insatisfaction, de manque, de frustration... que l'on souhaite voir disparaître. On cherche pour cela les moyens les plus appropriés (biens et services qui notamment permettent de satisfaire ce besoin).
Les besoins ressentis sont nombreux et variés. On dit qu'ils sont illimités (finalement on est toujours à la recherche de la satisfaction de nouveaux besoins).
Les besoins évoluent comme la société dans laquelle on se trouve. De nos jours le besoin de téléphones portables, de se connecter à Internet... va de pair avec l'évolution technologique liée aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC).

 Besoins dérivés :
manière dont toute société traduit les besoins élémentaires de l'être humain.

 Besoin de financement :
Solde négatif du compte d'un secteur institutionnel (ressources inférieures aux dépenses).

 Besoin solvable :
besoin de la clientèle, dans la mesure où celle-ci a les moyens de payer le produit (machine à laver) et est disposée à "mettre le prix" sur tel aspect du produit (couleur, sécurité, bruit, séchage, rapidité).
Besoin assorti d'un pouvoir d'achat suffisant.
Exemple
- besoin ressenti par des personnes ayant des revenus, qui peuvent payer les biens aptes à satisfaire leur besoin. Seuls ces besoins intéressent l'entreprise capitaliste.
Par opposition : besoin non solvable

 Besoin en fonds de roulement :
Le besoin en fonds de roulement correspond au besoin de financement de l'entreprise lié au décalage dans le temps entre les sorties et les entrées d'argent liées à une commande.
Le besoin en fonds de roulement d'exploitation est constitué des stocks et des créances clients desquels on aura déduit les dettes fournisseur.

 Bêta :
le Beta mesure la relative sensibilité de la performance du fonds par rapport à l'évolution de la performance de son indice de référence. Le marché aura toujours un Beta de 1 car il varie toujours en ligne avec lui même.
Le Beta d'un fonds par rapport à son indice de référence représente l'évolution du fonds lorsque son indice de référence varie de 1 point. Un gestionnaire de portefeuilles positionnera son fonds à un Beta supérieur s'il pense que le marché va monter de telle sorte que le fonds monte plus que le marché. Inversement, s'il pense que le marché va baisser, il positionnera son fonds à un Beta inférieur à 1 de telle sorte que le fonds chute moins que le marché.

 Bevak :
Traduction de Sicafi en Néerlandais (Beleggingsmaatschappij met Vast Kapitaal). 

 Bevek :
Traduction de Sicav en néerlandais (Beleggingsmaatschappij met Verandelijk Kapitaal) . 

 BIBOR :
Abréviation de Brussel's Intrest Bid Offered Rate. Taux d'intérêt auquel les banques sont disposées à emprunter/prêter de l'argent sur le marché de Bruxelles. 

 BIC (Bank Identifier Code) : aussi appelée adresse SWIFT) code international qui permet une identification unique de chaque banque. Il compte 8 ou 11 caractères alphanumériques et est composé d’un code bancaire (4 caractères), d’un code pays (2 lettres), d’un code de lieu (2 caractères), et peut être complété, pour certaines banques, d’un code d’agence (3 caractères). Exemple : BPOTBEB1 pour la banque de la poste en Belgique à Bruxelles.

 Bien :
toute chose (matérielle ou immatérielle) susceptible de faire disparaître un besoin ;
certains n'appellent "biens" que les choses matérielles susceptibles de satisfaire un besoin, cette option exige que l'on ne parle plus à l'avenir de "biens", mais toujours de "biens et services"

 Biens d'équipement ou biens d'investissement ou biens de productions ou biens de consommation productive :
Immeubles, équipement, machinerie, ports, routes, barrages et autres biens durables utilisés pour produire d'autres biens ou offrir des services. Aux biens d'équipement, s'ajoutent toutes les matières (ou biens intermédiaires) qui entrent dans 'fabrication' du bien pour constituer les biens de production ou de consommation productive.

 Bien de consommation :
Il permet de satisfaire directement les besoins des utilisateurs, des ménages, sans être destiné à être transformé en vue d'être revendu, comme le sera un bien intermédiaire. Appelé aussi "bien final" ou "bien de consommation finale".
Exemples
- produits alimentaires (sauf pour le secteur HoReCa)
- brosse à dents
- stylos
- télévision
- etc.
Attention de ne pas confondre avec une distinction française qui parle de bien consomptible pour désigner un bien qui se consomme nécessairement par l'usage que l'on en fait (nous les désignons par biens non durables).

 Biens intermédiaires :
biens ou services dont la consommation se fait par un producteur en vue d'en réinjecter le résultat de la production dans le circuit économique. Exemple : la farine est un bien intermédiaire pour le boulanger. Son four est un bien d'investissement.

 Biens et services collectifs :
biens ou services dont la consommation par un agent économique n'empêche pas un autre agent de les consommer simultanément ;
ou biens et services fournis par l'état qui ne peuvent être retirés des consommateurs qui refusent de payer (la défense nationale, par exemple),
ou biens et services qui peuvent être utilisés ou consommés par tous (les lampadaires, par exemple).  
Un bien collectif pur est un bien dont la consommation présente les caractéristiques de non rivalité, non exclusion et indivisibilité (ex. la Défense nationale). Il est impur si sa consommation peut être limitée (ex. les autoroutes).

(Voir également la théorie microéconomique traditionnelle.)
Un bien est un bien public (ou collectif) si :
- sa consommation est  indivisible au sens où la quantité disponible du bien est entièrement consommée par chacun des agents économiques membres d 'une « collectivité ».
- il est  non-exclusif. On ne peut en empêcher sa consommation à celui qui le consomme sans en payer le prix (exemple : l'éclairage public).
- il est non-rival. Le fait que plusieurs individus le consomment en même temps ne retire pas d'utilité à l'un d'entre eux (exemple : un feu d'artifice).
Il existe également des biens dits mixtes, qui respectent une seule de ces deux conditions.

bien dont la consommation est indivisible et dont la production est financée essentiellement par l'impôt. La mise en place des biens collectifs est effectuée par l'Etat et les collectivités territoriales, le plus souvent.
En principe, la consommation d'un bien collectif par une personne de plus ne prive pas les autres consommateurs du bien en question (principe de "non rivalité").
Exemples
- équipements sportifs, éducatifs, culturels.

 Biens et services non marchands :
biens ou services ne faisant pas l'objet d'un échange sur un marché, au prix coûtant (exemples : enseignements, certains services de santé, transport en commun). 

 Bien économique :
Tout bien ou service pour lequel le prix sur le marché est supérieur à zéro à une période donnée et à un endroit précis.
Tout moyen capable de satisfaire un besoin. Il existe une infinité de biens économiques différents. En effet, un bien se caractérise non seulement par ses caractéristiques physiques, mais également par sa localisation et sa date de disponibilité. Exemple : une glace au chocolat n 'est pas le même bien si vous en disposez au pôle Nord ou en Afrique.

 Bien-être :
mesure la satisfaction d'un individu ou d'une collectivité. En économie, est souvent utilisé en référence à la théorie du bien-être qui étudie les conditions dans lesquelles l'Etat devrait intervenir pour corriger les défaillances du marché qui écartent une économie de marché de l'optimum de Pareto. Les auteurs de référence sont A.C. Pigou et P.A. Samuelson.

 Bien de club :
bien dont la consommation présente la caractéristique de non rivalité mais pas celle de non exclusion (ex. chaîne de télévision à péage).

 Bien de Giffen :
A partir de l'exemple de l'Irlande au XIXe siècle, Giffen montre qu'en période de famine, alors que le prix des produits de première nécessité (bien inférieur) augmente beaucoup (comme la pomme de terre), les ménages les plus pauvres en consomment davantage et y consacrent une part plus importante de leur revenu.
Les biens Giffen sont donc des biens dont la demande augmente avec le prix (élasticité-prix positive) contrairement au schéma classique selon lequel la demande d'un bien diminue lorsque le prix du bien augmente (élasticité-prix négative normale).

 Biens inférieurs :
correspondent aux besoins indispensables à la vie courante, les premiers à être satisfaits. Le niveau des dépenses qui leur sont consacrées reste relativement stable, ils sont peu sensibles aux variations de revenu (faible élasticité-revenu) ; exemple : le pain, le sel...

 Biens supérieurs :
correspondent aux besoins les moins immédiatement satisfaits. Ils sont au contraire très sensibles à l'accroissement du revenu (forte élasticité-revenu), d'autant qu'ils sont plutôt valorisants du point de vue social ; exemples : les ordinateurs ; les chaînes hi-fi (haute technologie ; les antennes paraboliques,....)

 Bien tutélaire :
Les biens tutélaires sont des biens pour lesquels les individus ne sont pas disposés à affecter de leur propre chef suffisamment de ressources, comme par exemple l'éducation ou la sécurité sociale.
S'ils ne présentent pas le caractère d'indivisibilité des biens collectifs leur nature particulière fait, toutefois, qu'il apparaît inapproprié de laisser le marché décider seul de leur affectation. La mise sous tutelle peut également concerner des biens pour lesquels l'abus de consommation s'avère néfaste.
(Voir également la théorie microéconomique traditionnelle.)

 Biens complémentaires et biens substituables :
deux biens sont complémentaires si leur utilisation conjointe permet de satisfaire un besoin. Exemple : un stylo et du papier.
Deux biens sont substituables s'ils satisfont le même besoin ou des besoins proches. Exemple : l'automobile et le train.

 Bien fongible : Qui peut être remplacé par une chose de même nature, comme sont toutes celles qui se consomment par l’usage, et qui se règlent par nombre, poids ou mesure.
Le blé, le vin, l’huile, etc., sont des choses fongibles.

 Bien non fongible : Qui ne peut pas être remplacé par une chose de même nature, car ils sont des corps certains, définis par des caractéristiques propres.
Le tableau Guernica de Picasso, le bijou que j'ai reçu de ma tante à son décès, ma première voiture, sont des choses non fongibles.

 Bien durable :
biens qui s'usent, se déprécient, mais ne disparaissent pas pendant l'acte de consommation. Ce sont des produits matériels à durée de vie plus ou moins longue.
Exemples
- brosse à dents, télévision, mobilier, stylo à bille...
Les Français parlent de biens non consomptibles.

 Bien intermédiaire :
Biens qui sont fabriqués par des entreprises et qui sont (quand ils ne sont pas exportés) le plus souvent acquis par d’autres entreprises dans le but de les transformer en d’autres biens. On parle aussi de produits semi-finis.

 Bien non durable  : bien qui disparaît pendant l'acte de consommation (on les dit également "fongibles"). Les services sont toujours non durables... même s'ils peuvent être reproduits.
Exemple
- tarte aux myrtilles , essence consommée pendant un trajet, encre du stylo à bille... , transport en taxi ou en train, etc.
Les Français préfèrent les appeler biens consomptibles.

 Bien obsolète (ou frappés d'obsolescence) : bien (généralement durable) devenu impropre à satisfaire des besoins, soit parce que démodé, soit parce que dépassé par l'évolution technique (exemples : la paire de lunettes de mon grand-père, la règle à calcul, mes chaussures de cuir d'il y a cinq ans, etc.)

 Bien libre :
S'oppose au bien économique dans la mesure où il n'est pas rare (au sens économique du terme). Il n'a pas de valeur économique.
Exemples
- eau de la mer
- sable des déserts
- air que nous respirons
- eau du ciel, ...
Naturellement, ces biens peuvent dans certaines conditions devenir des biens économiques (ex : eau du ciel qui se transforme en eau du robinet, et que nous payons).

 Bien meuble :
Biens qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre. Comprend 2 sous-catégories,
- les meubles par nature (bien qui peut se mouvoir par lui-même, ou qui peut être changé de place par l'effet d'une force étrangère) et
- les meubles par anticipation (immeubles qui sont considérés comme étant des meubles par anticipation, en vue de leur état prochain. L'exemple typique est celui de la récolte sur pieds : la vente de ces récoltes est considérée par les tribunaux comme étant une vente de biens meubles, car c'est en réalité la récolte détachée du sol qui est l'objet du contrat de vente).

 Bilan :
En comptabilité, le bilan est la photographie du patrimoine et de l'affectation de celui-ci d'une entreprise ou d'une société à un moment précis. Les sociétés privées sont obligées de publier annuellement leur bilan.
Le bilan est un document de synthèse exposant à une date donnée la situation financière et patrimoniale d'une entreprise. Le bilan décrit séparément les éléments actifs et passifs et fait apparaître, de façon distincte, capitaux propres.  

 Billet à ordre :
Il s'agit d'un moyen de paiement émis par un souscripteur (généralement le débiteur d'une somme), et le plus souvent à l'ordre de son créancier. Engagement de la part d'une personne (débiteur) de payer une certaine somme à une autre personne (créancier) à une certaine date (échéance). Fait partie avec la lettre de change des effets de commerce, mais beaucoup moins utilisé.
Il y a deux sortes de billets à ordre : le " classique ", réalisé sur support papier, et le " relevé " ou BOR dont le support est informatique.

 Billet de trésorerie :
titre négociable court (de 10 jours à 1 an) permettant aux entreprises de lever ou de placer des capitaux sur le marché monétaire

 BIRD :
Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement

 Black Monday :
Jour noir pour les bourses mondiales caractérisé par une chute brutale des cours en date du lundi 21 octobre 1987.

 Blanchiment :
Le blanchiment des profits illégaux est l'opération qui consiste à transformer de l"argent sale" en créances afin de masquer le caractère illégal de sa provenance.

 BNB :
(voir aussi Banque centrale) : abbréviation de la "Banque Nationale de Belgique".
La BNB mène la politique monétaire en Belgique.
La BNB est une société anonyme. 50% des actions sont la propriété des autorités fédérales belges et les 50% restant sont cotés en bourse.
La BNB suit les règles de la BCE (Banque Centrale Européenne) depuis le 1 janvier 1999. Les lois et statuts de la BNB posent que la stabilité des prix est l'objectif principal de la politique monétaire. Avec la constitution de l'Union monétaire Européenne, les banques nationales n'ont plus la possibilité de mener une politique monétaire autonome. Ces banques restent en place et sont toujours actives dans la politique monétaire mais en tant qu'organe de la BCE.

 Bogue :
défaut d'un logiciel informatique, dont les conséquences peuvent varier d'un simple dysfonctionnement à une perte complète des informations.

 Bolchevik :
Membre du parti communiste de Lénine en Russie lors et après la révolution.

 Bons d'épargne :
Obligation spécifique à moyen ou long terme, émise par des institutions financières . Les bons d'épargne, contrairement aux autres obligations, peuvent être souscrits chaque jour bancaire ouvrable, et sont moins bien négociables en bourse

 Bons d'état :
Ce sont des titres émis par l'État belge et sont spécifiquement destinés à l'investisseur privé. L'émission est trimestrielle, à chaque fois durant les mois de mars, juin, septembre et décembre.
La souscription de mars 2009 a rapporté 376 millions d'euros à l'État belge, malgré la faiblesse des taux actuels.
L'Etat propose différentes formules et peut, dans le cadre de chaque émission, décider de conserver ou de modifier ces formules, en fonction des circonstances du marché.

 Bons de caisse :
Le bon de caisse est un titre représentant une reconnaissance de dette de l'emprunteur (l'institution financière qui émet le bon de caisse, l'émetteur) à l'égard du prêteur (l'investisseur qui achète le bon de caisse).
Les banques mettent à votre disposition des bons de caisse à intérêts périodiques ou à coupon, à capitalisation des intérêts, ainsi que des bons de croissance.
Titre à durée déterminée, à taux d'intérêt fixé au moment de l'émission et à remboursement garanti à l'échéance. Il s'agit d'un titre au porteur (qui disparaît en Belgique) ou nominatif émis en continu par une institution financière.

 Bons du Trésor :
certificat de dette à court terme émis par le Trésor public français pour financer les besoins de l'état.
Il s'agit de titres garantis par l'Etat, qui peuvent être souscrits de manière nominative (bon de capitalisation) ou anonyme.

 Bourse :
marché financier où s'échangent les actions des sociétés cotées, ainsi que des obligations. En Belgique, il y en a une à Bruxelles et à Anvers.

 Boycott :
Embargo généralisé, refus d'entretenir des relations économiques avec un pays afin d'exercer des pressions (Afrique du Sud pendant de nombreuses années) ou des représailles (Irak).

 R. Boyer :
Economiste français né le 25 mars 1943. Il est connu comme étant l’un des principaux artisans de l’école de la régulation. Il cumule de nombreux titres et fonctions honorifiques.

 Branche : Ensemble des unités de production homogène (production d'un bien ou service).

 Bretton Woods (Accords de) :
Accords conclus entre les représentants de 44 États au terme de la conférence tenue à Bretton Woods (New Hampshire, États-Unis) du 1 juillet au 22 juillet 1944, chargée de mettre sur pied un nouveau SMI. Le système mis en place reposait sur trois piliers :
système de parités fixes (exprimées en or ou en dollar) avec des marges de fluctuation de ± 1 % ;
étalon de change or (gold exchange standard), convertibilité des monnaies en dollar, lui-même convertible sur la base de 35 $ l'once (31,1 g), soit 1 $ = 0,888671 g d'or ;
création du FMI chargé de veiller au bon fonctionnement du système et d'octroyer des crédits aux pays connaissant un déficit de leur balance des paiements et de la BIRD.
Bretton Woods  :
Ville de l’est du New Hampshire aux Etats-Unis dans laquelle s’est déroulée une conférence internationale du 1er au 22 juillet 1944, conférence qui a mené aux Accords de Breton Woods. C’est aussi une station de ski qui offre un domaine skiable dépendant de la ville de Carroll (comté de Coos).

 Brussel(s) Exchange :
Nom officiel de la Bourse de Bruxelles. Brussel Exchange fait partie de Euronext, fusion des bourses de Amsterdam, Bruxelles et Paris. 

 Budget de l'État: Ensemble des prévisions des dépenses et des revenus annuels préparées par le gouvernement et votées par le parlement.

 Budget des ménages :
C’est une liste détaillée prévoyant les recettes et les dépenses d’un agent économique au cours d’une période déterminée.

 Budget-temps :
par analogie avec le budget économique du ménage, son budget-temps désigne l'utilisation qu'il fait du temps dont il dispose afin de satisfaire ses besoins.

 Build-Own-Operate :
Contrat de concession dans lequel l'entreprise privée concessionnaire possède son investissement et en est responsable.

 Bulle spéculative :
écart entre le cours d'un titre et sa valeur fondamentale. La bulle est la conséquence d'anticipations à la hausse du cours des titres. Les agents anticipant la hausse du cours des titres, demandent des titres. Leur prix augmente. Le phénomène est autoentretenu. À un certain moment, un nombre croissant d'agents inversent le sens de leurs anticipations. Les cours chutent alors plus ou moins vite. On dit que la bulle " éclate ".

 Bureaucratie : système d 'affectation des ressources selon des procédures non marchandes de type réglementaire.
Notion complexe, aux contours variables, qui tourne autour des relations entre organisations, gestion et pouvoir.
On parle de bureaucratie pour qualifier un système administratif hypertrophié, complexe, assorti d'un pouvoir abusif des fonctionnaires qui le détiennent (hauts-fonctionnaires notamment, liés volontairement ou non aux dirigeants politiques et à la classe dominante).
La bureaucratie engendre un certain nombre d'effets pervers : repli derrière le règlement, étouffement de l'initiative, manque d'efficacité et de souplesse.
De son côté, Max Weber considérait la bureaucratie comme un système rationnel et efficace (règles abstraites et impersonnelles, définition rigoureuse des postes et des fonctions, hiérarchie des fonctions, exécution objective des tâches).

 BXS :
Abréviation utilisée pour désigner la Bourse de Bruxelles (Brussel Exchange) . 

 

 

 

 Baran :
Def xxxx.

 Barrières douanières :
Def xxxx.

 Bien corporel :
Def xxxx.

 Boccara :
Def xxxx.

 Brevet :
Def xxxx.

 Buchanan  :
Def xxxx.

 

 Imp :
sdiate. 

 Imp :
sdiate. 

 Imp :
sdiate. 

 Imp :
sdiate. 

 

 


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